On s’en souvient, la fusée Falcon-9 emmenait la capsule Crew Dragon jusqu’à la Station Spatiale Internationale (ISS) samedi 30 mai 2020. A son bord, les astronautes Bob Behnken et Doug Hurley se souviennent de ce voyage, lancés à près de 4000 km/h au départ du centre spatial Kennedy en Floride.
L’événement est historique car c’est la première fois qu’un vol habité est confié à une société privée (SpaceX, l’entreprise d’aérospatiale d’Elon Musk en l’occurrence) par la Nasa. Pourtant, après un premier report du vol, programmé initialement mercredi 27 mai, et plusieurs hésitations dues aux conditions météorologiques instables, le maintien du vol n’était pas garanti.
Après avoir finalement rejoint l’ISS suite à un vol couronné de succès, les deux astronautes ont répondu aux sollicitations de plusieurs médias, saluant la qualité de leur voyage et vantant les mérites du matériel de SpaceX. Experts dans leur domaine (tous deux sont vétérans des navettes spatiales), ils sont habitués aux vols mouvementés dû à la puissance des propulseurs qui laisse ensuite place à une expérience beaucoup plus fluide après le largage de ces derniers.
« Ce qui nous a le plus étonné, et nous l’avons mentionné dès notre arrimage, c’est que nous n’avons même pas ressenti l’arrimage [de la capsule sur l’ISS]. Il s’est fait tout en douceur, sans que nous le remarquions ».

« Nous sommes ici pour évaluer comment s’est conduite la mission et, jusqu’à présent, tout s’est passé de façon spectaculaire. La fusée et la capsule sont des véhicules très performants qui font tout ce dont on a besoin pour réussir cette mission, donc nous sommes très satisfaits et contents du résultat. » ajoutent les deux astronautes.
Les deux hommes n’ont pas tari d’éloges sur leurs combinaisons, assurant qu’elles étaient « très confortables ».
« Pour Doug et moi-même, il s’agit de combinaisons 5 étoiles. Elles sont conçues pour nous permettre de nous asseoir dans nos sièges et de nous protéger en cas d’incendie ou de problème avec l’atmosphère à bord de Crew Dragon – s’il y a une fuite ou de la fumée ou quelque chose comme ça. […] Il était clair qu’ils étaient prêts. » conclut Bob Behnken.
Sources : CBS, Businessinsider